Histoire de Vasselay

Origine du nom de Vasselay

Dauzat dit que Vasselay viendrait « d’un nom d’homme gaulois, Vassillus, variante de vassalus, d’après la forme ancienne vassalaicum de 983 ».

Henri d’Arbois de Jubainville dit que le gentilice vassilius a été tiré du nom de vassilus et qu’il provient d’un thème gaulois vasso « jeune homme », qui a pris le sens de « serviteur » devenu vassus dans le bas-latin des gallo-romains, d’où la féodalité a tiré le mot français : vassal.

On parle de Vasselay pour la première fois en 956 sur un document qui indique que l’archevêque de Bourges de l’époque, Richard Ier, avait dépossédé les Bénédictins de l’Abbaye de Bourges des biens qui leur appartenaient sur la paroisse et notamment de l’église ou chapelle. Son neveu et successeur sur le siège épiscopal de Bourges, Hugues, restitua en 983 les biens pris aux moines.

 

Historique

Le territoire de la commune a été occupé et habité depuis les temps préhistoriques.

60 000 ans avant J.C. : A la Presle (entre les Barreaux et Puyvallée) de nombreux silex taillés ou polis, des bifaces, des racloirs, du paléolithique moyen ont été trouvés, laissés là par quelques tribus de chasseurs nomades.
4 000 ans avant J.C. : Découvertes de quelques outils néolithiques (lames, grattoirs, haches polies) à la Presle, à Ivry.

Occupation romaine : Du 1er siècle avant J.C. au 5ème siècle après J.C. Les romains avaient établi à Bourges et dans les environs de luxueuses habitations ou villae dont on retrouve quelques vestiges à Vasselay et notamment au lieu-dit « Les Terres Noires ».
Des recherches furent faites en 1870, on distinguait alors des restes de fondations, on trouvait des carreaux, des fragments de poterie, des morceaux de marbre, d’énormes tuiles cubiques à rebord, des tronçons de colonnes, une surface triangulaire carrelée comme l’aire d’une chambre, un conduit d’hypocauste.
En creusant pour planter les arbres dans la cour de l’école privée Ste Solange, on découvrit des vestiges de vieux murs avec au milieu une salle couverte de dalles polies. Aujourd’hui, seule la photographie aérienne, lorsque la terre est nue, révèle les « villae gallo-romaines » dont les soubassements encore existants restent invisibles à l’œil nu.
A la Presle : bâtiments gallo-romains, on y a trouvé des poteries sigillées noires (marquées d’un sceau), des tuiles romaines.
A la Raquette, trace de grands bâtiments. Aux Terres Noires, villa.
Au passage à niveau, on a trouvé beaucoup d’outils, de silex taillés. Derrière la Gorgeonne, dans les prés, M. Jacquet Raymond trouva un élément en bronze de suspension, incomplet, de char romain.
Il a été étiqueté en 1966 par le musée du Berry.
Au musée du Berry, concernant Vasselay, on trouve en provenance de Boisdé, plusieurs meules à bois et des vestiges de constructions romaines : brique et fragments de tuyaux.
Un couteau antique en bronze. Des débris gallo-romains en provenance des Terres Noires. Pour alimenter leurs bains, les romains avaient amené à Bourges l’eau de plusieurs fontaines dont l’une de Menetou Salon grâce à un aqueduc qui suivait le cours du Moulon.
Les invasions des Barbares détruisirent cette civilisation.
En 1903, au cours du nivellement de la place et après la démolition de l’ancienne église, du presbytère et de son jardin en 1872, une vingtaine de sarcophages en pierre, datant probablement des temps gallo-mérovingiens furent mis à jour : sépultures des 5 ème et 8 ème siècles.
On y trouva des urnes funéraires en terre cuite, des vases en terre vernie, des pièces de monnaies à l’effigie d’empereurs romains, d’autres rappelant d’anciennes monnaies françaises. On trouva aussi de nombreuses sépultures des 12ème, 13ème et 14ème siècles. Tout ceci atteste la présence d’un bourg assez important. Vers le 12ème siècle, les moines défrichèrent la forêt de « Haute Brune » et asséchèrent les marais. Et ensuite : Aux 13ème et 14ème siècles, dans le Bois de Charmes existaient un bois et un château de La Motte habité par une famille Passavant.
On retrouve encore aujourd’hui la trace des grands fossés qui entouraient cette motte féodale : bâtisse en bois sur un socle de pierre sur une levée de terre. C’est l’ancêtre du château fort.
On peut citer « Vilaines » habité depuis 1164. Domaine appartenant à l’abbaye des Filles de Saint Hippolyte puis au Duc Jean de Berry qui l’attribua à la Sainte Chapelle de Bourges.
Le fief d’Ivry qui existait en 1402, entouré à l’origine de douves avec un pont-levis. Seul subsiste aujourd’hui en l’état le colombier.
A cette époque, Ivry appartenait à Etienne Vallée qui possédait aussi le fief de Puyvallée. Le fief de Puyvallée, « La Motte du Puy », éminence entourée sur quatre côtés de fossés plein d’eau, daterait du 11ème siècle. Puyvallée reçu définitivement son nom de la famille Vallée qui le posséda aux 14ème et 15ème siècles.
Le domaine de la Petite Breuille, la grande habitation avec ses pignons élevés et pointus date du 17ème siècle.
Le domaine de la Grande Breuille, qui s’appelait la Vieille Breuille avant la Révolution, appartenait aux Carmélites.
Le domaine de la Brosse, vers 1650 y vivait une famille Montagu qui possédait aussi le Pré-Neuf.

Le cénotaphe de Joseph VILLAUDY

Histoire de l’église de Vasselay

LA FONTAINE SAINT JULIEN

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